Le principal salon de l’Arc jurassien consacré aux microtechniques, le Siams, s’est ouvert dans un état d’esprit apaisé mais combatif, hier à Moutier. Apaisé, parce que la crise horlogère et les difficultés liées au franc fort s’éloignent. Les industriels disent pour l’essentiel espérer de bonnes affaires.
Un répit qui ne va peut-être pas durer. La digitalisation connaît un coup d’accélérateur. Beaucoup de machines présentent au salon des fonctions «connectées»: elles communiquent des données de production censées améliorer leur productivité (maintenance prédictive, gestion de l’énergie,etc.)
Ces «couches digitales» sont utiles pour autant que les entreprises sachent les utiliser:«Il vous faudra des spécialistes, sachant traiter et analyser ces données... Dans cinq ans, toutes les machines fonctionneront avec des algorithmes d’intelligence artificielle qui leur permettront d’apprendre», a parié le mathématicien Xavier Comtesse. Un nouveau combat à mener, donc.
«Il se passe quelque chose dans l’Arc jurassien»
Conséquence, les entreprises ont des décisions cruciales...