Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Au Siams de Moutier, l'avenir digital des microtechniques en question

Améliorer ses profits, proposer de nouveaux produits ou simplement survivre:au Siams, les entreprises des microtechniques font face à l’injonction d’informatiser leur production.

18 avr. 2018, 08:00
Le maire de Moutier Marcel Winistoerfer, le conseiller d’Etat bernois Christoph Ammann, le directeur de l’EPFL Martin Vetterli, le directeur du Siams Pierre-Yves Kohler, le ministre jurassien Jacques Gerber et le secrétaire d’Etat Mauro Dell’Ambrogio, de gauche à droite.

Le principal salon de l’Arc jurassien consacré aux microtechniques, le Siams, s’est ouvert dans un état d’esprit apaisé mais combatif, hier à Moutier. Apaisé, parce que la crise horlogère et les difficultés liées au franc fort s’éloignent. Les industriels disent pour l’essentiel espérer de bonnes affaires.

Un répit qui ne va peut-être pas durer. La digitalisation connaît un coup d’accélérateur. Beaucoup de machines présentent au salon des fonctions «connectées»: elles communiquent des données de production censées améliorer leur productivité (maintenance prédictive, gestion de l’énergie,etc.)

Ces «couches digitales» sont utiles pour autant que les entreprises sachent les utiliser:«Il vous faudra des spécialistes, sachant traiter et analyser ces données... Dans cinq ans, toutes les machines fonctionneront avec des algorithmes d’intelligence artificielle qui leur permettront d’apprendre», a parié le mathématicien Xavier Comtesse. Un nouveau combat à mener, donc.

«Il se passe quelque chose dans l’Arc jurassien»

Conséquence, les entreprises ont des décisions cruciales...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias