Le dossier hospitalier neuchâtelois «empoisonne la vie du canton depuis trop longtemps». Ce constat d’une commission du Grand Conseil accompagne son remède. Celui qu’il faut administrer à la place du projet du Conseil d’Etat pour appliquer l’initiative populaire «pour deux hôpitaux sûrs, autonomes et complémentaires», ou initiative H+H, acceptée par le peuple le 12 février 2017. Qu’est-ce qui fait que ce «plan B» s’annonce bien?
«Notre projet a mis d’accord les soignants, le Haut et le Bas», souligne Jean-Frédéric de Montmollin, président de la commission santé. «Il ne bouleversera pas les soins hospitaliers tels qu’ils sont pratiqués maintenant et permettra de travailler dans une meilleure ambiance.»
Il fallait gagner les médecins
«Nous avons tout fait pour que cette solution soit la bonne», précise le député libéral-radical, médecin de son état. Appelé à succéder à l’Hôpital neuchâtelois (HNE), le Réseau hospitalier neuchâtelois (RHNE) est consensuel à plus d’un titre.
Il a...