Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Peut-on appliquer à La Chaux-de-Fonds le modèle de l'hôpital de Saint-Imier?

Le site de La Chaux-de-Fonds de l’Hôpital neuchâtelois devrait fonctionner sur le même modèle que l’hôpital de Saint-Imier. C’est l’avis de bon nombre d’opposants à la stratégie préconisée par l’HNE. Qu’en pense-t-on du côté de Saint-Imier? C’est l’une des questions que nous avons posées à Dominique Sartori, directeur général de l’Hôpital du Jura bernois, qui regroupe les sites de Saint-Imier et de Moutier.

30 mars 2016, 15:08
L'entrée du site de Saint-Imier de l'Hopital du Jura bernois.

Le site de Saint-Imier de l’Hôpital du Jura bernois (HJB) – l’autre se trouve à Moutier – fait beaucoup parler de lui en terres neuchâteloises. D’une part, il accueille bon nombre d’accouchements «neuchâtelois» depuis la fermeture en 2010 de la maternité de La Chaux-de-Fonds. D'autre part, les opposants aux centralisations préconisées par l’Hôpital neuchâtelois (HNE) considèrent que ce dernier devrait s’inspirer de ce qui se fait à Saint-Imier: il faut faire la même chose à La Chaux-de-Fonds, disent-ils, à savoir un hôpital avec service de médecine, service de chirurgie, maternité et bloc opératoire ouvert 24h/24.

Qu'en pense Dominique Sartori, directeur général de l'HJB?

"L'organisation hospitalière d’un canton, et même son réseau de santé en général, sont tellement complexes que je ne suis pas à même d’en juger. Je ne sais donc pas si notre modèle est transposable à La Chaux-de-Fonds."

Plus généralement, quelles sont vos convictions?

Je ne suis pas un adepte des concentrations telles qu’elles se sont faites dans les cantons du Valais et de Fribourg par exemple (réd: et qui ressemblent fortement à ce que préconise l’HNE). Ces concentrations ont des avantages, bien sûr, mais à mes yeux, elles présentent surtout des inconvénients, tant sur le plan médical que financier. Sans compter qu’elles se font au détriment des régions. Et jusqu’à présent, aucune étude ne m’a convaincu du contraire. Notre modèle de médecine hospitalière de proximité a non seulement survécu, mais il a trouvé sa place dans nos régions, celles de Moutier et de Saint-Imier.

La suite de cette interview, et la position de Pauline de Vos Bolay, présidente du conseil d'administration de l'HNE, sont à découvrir dans nos éditions payantes de jeudi. 

Votre publicité ici avec IMPACT_medias