La pression augmente encore d’un cran sur les épaules des députés neuchâtelois. Une majorité des soignants cadres de l’Hôpital neuchâtelois (HNE) leur demande de refuser, en principe à fin juin, le projet du Conseil d’Etat mettant en œuvre l’initiative populaire "Pour deux hôpitaux sûrs, autonomes et complémentaires".
En février 2017, l’initiative était acceptée en votation populaire. "Nous ne sommes ni des antidémocrates, ni des technocrates", souligne Vincent Della Santa, l’un des représentants des signataires de la lettre aux députés.
Une alternative à trouver
Le médecin-chef aux urgences de l’HNE ajoute: "Nous pensons que l’esprit de l’initiative serait mieux pris en compte par une alternative, qui reste à trouver." Laquelle? Mystère, si ce n’est qu’elle reposerait sur "la non dissolution de l’hôpital cantonal et la centralisation d’un certain nombre d’activités médicales de pointe".
Ces responsables hospitaliers ne craignent-ils pas les conséquences de leur demande, si le Grand Conseil devait y répondre?...