Un épisode de plus dans la saga hospitalière cantonale: la Ville de Neuchâtel a décidé de se retirer du groupe de travail chargé d’étudier la mise en oeuvre de l’initiative populaire "H+H". Acceptée par le peuple neuchâtelois, cette initiative demande le maintien de deux hôpitaux publics de soins aigus dans le canton de Neuchâtel, hôpitaux qui devront par ailleurs être autonomes.
Dans un communiqué diffusé ce vendredi, le Conseil communal de Neuchâtel fait savoir qu’il considère que "le processus mis en place et les compétences du groupe de travail sont inadaptés aux tâches qui lui ont été confiées".
L’exécutif du chef-lieu cantonal déplore en particulier que "le Conseil d’Etat ne préside pas le groupe de travail et se décharge de ses responsabilités sur les communes. Le groupe est en effet composé en majeure partie de politiciens communaux, et le corps médical de l’Hôpital neuchâtelois n’y est pas associé à part entière."
La Ville reste ouverte
Sur les quinze membres du groupe de travail, on trouve huit conseillers communaux, ainsi que trois représentants des groupements qui ont lancé ou soutenu l’initiative "H+H". Les Conseils communaux de La Chaux-de-Fonds et du Locle, ainsi que le groupement des Montagnes qui avait lancé l’initiative, s’étaient félicités de la composition de ce groupe, ainsi que des tâches qui lui avaient été confiées par le Conseil d’Etat.
La Ville de Neuchâtel indique encore vouloir "participer volontiers à la recherche de solutions respectant la votation populaire cantonale du 12 février, mais dans le cadre de ses compétences".
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