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La sécurité sanitaire est assurée à l'Hôpital de La Chaux-de-Fonds la nuit et le week-end

L’organisation mise en place par l’Hôpital neuchâtelois sur le site de La Chaux-de-Fonds depuis la fermeture des blocs opératoires la nuit et le week-end ne transgresse pas les règles régissant la sécurité sanitaire. Telle est la conclusion principale de l’expert externe qui a analysé cette organisation à la demande de la Ville de La Chaux-de-Fonds.

03 nov. 2016, 11:41
/ Màj. le 03 nov. 2016 à 13:57
Hopital de la Chaux-de-Fonds    La Chaux-de-Fonds, le 02. 05. 2013  Photo: Richard Leuenberger

Sollicitée en mai dernier par l'exécutif de la Ville de La Chaux-de-Fonds, la Société suisse d'anesthésiologie (SSAR) a étudié le dispositif mis en place par l'HNE sur le site de La Chaux-de-Fonds en matière de gestion des voies aériennes.

"Elle conclut que les mesures prises par l'HNE en lien avec la fermeture des blocs opératoires la nuit en semaine, le 1er juillet dernier, n'entraînent pas de non-conformité à la sécurité sanitaire", annonce l'institution ce jeudi.

Sécurité en question

Selon l'ancienne conseillère communale Nathalie Schallenberger, la décision de l'HNE de mettre en place un piquet d'anesthésiologie pour la maîtrise des voies aériennes "remettaient en cause la sécurité sanitaire des habitants des Montagnes neuchâteloises", relate le communiqué.

"Elle estimait que l'infirmier anesthésiste présent sur le site pendant les périodes de fermeture du bloc ne pouvait pas être mis à disposition d'un médecin non anesthésiste, comme un urgentiste ou un intensiviste. Selon elle, le binôme téléphonique constitué avec le médecin anesthésiste de piquet constituait un risque en cas d'intubation difficile."

Délégation de compétences

Dans sa réponse, le comité de la SSAR précise que la présence d'un médecin anesthésiste n'est pas nécessaire pour assurer la maîtrise des voies aériennes. Il rappelle que "la mission première des médecins et infirmiers anesthésistes est avant tout de pratiquer l'anesthésie et ces derniers n'ont pas le monopole de la maîtrise des voies aériennes".

D'autres disciplines "telles que la médecine intensive et les urgences exigent de leurs spécialistes ce savoir-faire. Dans le cadre d'une réanimation, le plus important n'est pas de pouvoir intuber un patient mais bien de pouvoir l'oxygéner, ce qui fait aussi partie de la maîtrise des voies aériennes."

Les experts de la SSAR précisent encore "qu'une délégation de compétences est certainement possible et un spécialiste (généralement le médecin anesthésiste) devrait pouvoir être atteignable pour orienter l'exécutant sur les moyens ou la technique la plus appropriée". C'est exactement le modèle retenu par l'HNE.

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