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Deux médecins neuchâtelois retirent les plaintes qu’ils avaient déposées l’un contre l’autre

Dans la campagne pour la votation sur l’hôpital en février 2017, le directeur médical de l’Hôpital neuchâtelois et un ancien médecin chaux-de-fonnier avaient eu, l’un à l’égard de l’autre, des propos qui avaient entraîné le dépôt de deux plaintes pénales. Ils viennent de retirer ses plaintes, reconnaissant que «la terminologie utilisée alors était juridiquement maladroite».

24 oct. 2018, 19:03
Juste avant la votation du 12 février sur l'hôpital, le débat entre deux médecins avait abouti à deux plaintes pénales.

Trois semaines avant la votation du 12 février 2017 sur l’initiative H+H et sur le contre-projet du Conseil d’Etat consacré à l’Hôpital neuchâtelois (HNE), le docteur Jean-Emmanuel Lalive, ancien médecin de l’HNE et grand défenseur de l’hôpital de La Chaux-de-Fonds, publiait sur Facebook un message très critique au sujet de la gestion médicale de l’établissement public cantonal.

«Hier, HNE engage un spécialiste des dettes qui n’a pas fini de payer les siennes et qui aidera certainement HNE à en faire encore plus. Aujourd’hui, HNE doit renvoyer son médecin-chef de gastro-entérologie dans son pays et garde son «gastro-entérologue» italien qui n’est pas gastro-entérologue!»

Suite à ce message du docteur Lalive, le directeur médical Bernard Vermeulen invitait la presse quelques jours plus tard pour «rétablir quelques faits» et annoncer le dépôt d’une plainte pénale contre son confrère. Dans la foulée, il donnait une interview sur RTN où il critiquait, également «au travers de termes forts», l’ancien urologue de l’HNE.

Deuxième plainte pénale

Une interview qui, on l’apprend aujourd’hui, allait entraîner le dépôt d’une deuxième plainte pénale, mais cette fois du docteur Lalive à l’égard du docteur Vermeulen.

Près de deux ans après les faits, les avocats des deux médecins ont annoncé hier que chacun de leurs clients «reconnaît que la terminologie utilisée alors était juridiquement maladroite».

Les avocats ajoutent que "tant le Dr Jean-Emmanuel Lalive que le Prof. Bernard Vermeulen ont pris la décision de retirer toute procédure judiciaire les opposant, espérant ainsi contribuer à apaiser les tensions dans le cadre de la recherche d’une solution conforme à la votation cantonale pour deux hôpitaux sûrs, autonomes et complémentaires”.

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