Le fonctionnaire neuchâtelois qui a réussi à escroquer quatre millions de francs sur une quinzaine d'années auprès du Service cantonal des contributions devrait bientôt passer en jugement. Jacques, comme nous l'avons appelé fictivement dans une série d'articles consacrés à cette rocambolesque affaire, reconnaît tous les faits et a accepté une procédure simplifiée.
Arrêté en mars 2016 dès son retour de Thaïlande, où il s'était installé quelques semaines plus tôt après un départ en retraite anticipée, il a été libéré en mai 2017 pour des raisons de santé. Il était en effet en "exécution anticipée de peine", à sa demande, pour réduire d'autant sa période d'emprisonnement après le jugement.
Lenteurs administratives
Le retard dans le bouclement de l'instruction provient de lenteurs administratives dans le cadre de la procédure simplifiée. Si le prévenu l'a acceptée rapidement, la signature de la convention de dédommagement avec l'Etat, seule entité lésée dans cette affaire, a...