«Vous avez raison, ces plaques marquent les limites communales. Quant à l’utilité de cette signalisation, il semble qu’elle ne soit pas si évidente…», indique l’ingénieur Nicolas Merlotti, chef du Service cantonal neuchâtelois de ponts et chaussées.
«En effet, il n’y a actuellement pas d’obligation légale à disposer ces signaux. Cette pratique pourrait bien avoir été historiquement en vigueur, soit sur la base d’un cadre légal, soit par habitude… ou parce que les communes étaient probablement politiquement plus fortes hier qu’aujourd’hui et souhaitaient qu’on sache quand on se trouvait sur leur territoire», relève l’ingénieur.
«Quant à l’utilité de cette signalisation, elle ne saute pas aux yeux, même s’il se peut que la police soit intéressée à savoir sur quel territoire communal l’un ou l’autre accident est survenu (bien qu’il y ait d’autres systèmes de repérage que ces panneaux)», poursuit Nicolas Merlotti.
«Il est clair qu’aujourd’hui, avec les GPS et tous les autres outils de géolocalisation qui existent, l’utilité de ce genre de signaux n’est rien moins qu’évident… En bref, je n’ai pas réellement d’idée du besoin ni de l’usage de ces signaux.»