Régis Huguenin, conservateur du Musée international d’horlogerie: C’est un prix, remis depuis 1993, à des personnes qui ont marqué ou marquent encore l’horlogerie. Il est distribué dans trois catégories: artisanat-création; histoire-recherche et esprit d’entreprise. Celles-ci ont été définies par les créateurs du prix, qui distingue des personnalités actives dans l’horlogerie au sens large.
Ce n’est pas abusif de dire – comme le fait la presse – qu’il s’agit d’un petit Nobel de l’horlogerie. Même si les retombées économiques ne sont pas comparables.
Ça permet aussi de mettre en lumière des figures de l’ombre. Ce prix est un moyen de permettre leur reconnaissance. Ils sont aussi méritants que les autres, qui sont davantage dans la lumière.
Le jury est composé d’une quinzaine de personnes, issues de milieux divers – culturel, journalistique, scientifique ou économique. La grande spécificité est qu’il n’est pas obligé de remettre un prix chaque année. Le jury ne doit pas choisir par défaut dans les dossiers qui lui sont proposés. Car les candidatures au Prix Gaïa sont déposées par des tiers. C’est pour ça que, cette année, se tiendra la 25e cérémonie alors que le prix a été créé il y a 26 ans.