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Les feux diurnes sont-ils toujours suffisants?

En Suisse, depuis 2014, il est obligatoire de rouler avec les feux de croisement ou les feux diurnes allumés. Ces derniers suffisent-ils lorsque les conditions météorologiques sont précaires?

27 nov. 2019, 12:00
Les feux diurnes sont des feux supplémentaires à faible puissance d’éclairage, n’utilisant que peu d’énergie, car ils ne sont couplés ni avec les feux arrière, ni avec le tableau de bord.

Laurent Pignot, porte-parole du Touring Club Suisse: «Le TCS rappelle que les feux diurnes, obligatoires uniquement à l’avant, ont une fonction préventive, comme cela a été démontré à plusieurs reprises. Contrairement aux feux de croisement, les feux diurnes ne servent pas à éclairer, mais plutôt, dans des conditions de bonne visibilité, à être mieux vu et à signaler à ceux qui nous précèdent l’arrivée d’un véhicule.

Cependant, dans des conditions météorologiques défavorables, en cas de visibilité limitée, dans des bancs de brouillard et dans les tunnels – même s’ils sont éclairés –, il est impératif d’allumer les feux de croisement même pendant la journée, car les feux diurnes ne suffisent pas à éclairer la chaussée. En outre, n’étant pas couplés aux feux arrière, les feux diurnes ne donnent donc aucun point de repère aux véhicules qui suivent.

En cas de mauvaise visibilité, de bourrasques de neige ou de fortes averses, il est fortement recommandé d’allumer les feux de brouillard (avant et arrière), en prenant soin de ne pas en abuser, si ce n’est vraiment nécessaire, afin de ne pas éblouir les autres usagers de la route.

Enfin, le TCS souligne qu’en cas d’intempéries, il est important d’adapter le style de conduite, de maintenir une plus grande distance du véhicule qui précède, de faciliter la conduite aux deux-roues et de porter une attention particulière aux piétons.»

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