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Sport pour tous? Ou sport pour toutes?

Le sport est ouvert à toutes et à tous. Mais financièrement, être un homme ou une femme sur un terrain peut, selon le sport que l’on pratique, changer considérablement la donne. Exemple avec le hockey sur glace dans le canton de Neuchâtel.

16 juin 2019, 05:30
A gauche, le hockeyeur (Léo Wunderlin) touche le plus souvent des dédommagements et parfois une salaire. A droite, la hockeyeuse (Camille Huwiler) doit tout payer elle-même, du patin au casque.

Le hockey sur glace, un sport d’hommes? Fini cette époque-là. Depuis les années 1980, les femmes elles aussi jouent de la crosse sur des patins à glace.

A la différence des garçons, elles sont obligées de protéger leur visage par une grille. «Un visage de femme, c’est plus précieux qu’un visage d’homme», nous explique avec conviction Léo Wunderlin, joueur d’Université Neuchâtel. «Et pour les mecs, une petite cicatrice sur le front ou sous le menton, ça fait viril et c’est plutôt sympa quand on est ado», poursuit le jeune homme de 20 ans, qui a, de son côté, l’obligation de porter une coquille, contrairement aux filles.

Un club 100% féminin

A Neuchâtel, pour les filles aux casques grillagés, il existe la Neuchâtel Hockey Academy. Ce club féminin a été créé il y a trois ans. Auparavant, il était directement associé à la section masculine. «Nous avons senti le besoin d’évoluer...

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