«C’est dans 3 jours, la grève des femmes, vous êtes prêtes? Ensemble, on va faire bouger les montagnes», écrivait Sophie Hunger sur sa page Facebook mardi matin. L’artiste alémanique foulera la scène de Festi’neuch ce vendredi 14 juin. Donc, pas de grève pour elle. «Ce jour-là, on nous demande de la visibilité. Une scène avec un micro est une occasion en or.»
Aujourd’hui, l’auteure-compositrice-interprète de 36 ans vit à Berlin. Avant d’arriver à Neuchâtel, elle manifestera le matin à Zurich. «Il est temps de réaliser l’égalité», dit-elle dans une interview donnée au «Tages Anzeiger».
«Depuis des décennies»
«Une grève provoque une situation embarrassante parce que les gens laissent tomber leur travail. Avec ça, ce jour-là, nous forçons la société à réfléchir à l’égalité en Suisse. Nous mettons la pression», ajoute, dans ces mêmes colonnes, Sophie Hunger, que nous n’avons pas pu interroger avant sa venue à Neuchâtel.
«Nous attendons depuis...