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La Chaux-de-Fonds: militantes de grand-mère à petite-fille

Les Chaux-de-Fonnières Claudine Stähli Wolf, Paola et Anaïs Roulet nous racontent leur parcours de féministe. Militantes de grand-mère à fille et petite-fille, elles s’engagent chacune à leur façon contre les inégalités. Un combat qui doit être mené avec les hommes, disent-elles.

13 juin 2019, 05:30
Trois générations de militantes chaux-de-fonnières: Paola, Anaïs et Claudine (de gauche à droite). Chacune à sa façon, elles s'engagent pour l'égalité entre femmes et hommes.

Telle mère telle fille… et petite-fille. Cette expression – légèrement adaptée – va comme un gant à la famille Stähli Wolf Roulet. Les Chaux-de-Fonnières Claudine, Paola et Anaïs s’engagent chacune à leur façon pour les droits des femmes. Trois générations de féministes animées par la même envie de secouer les mentalités.

La doyenne, Claudine Stähli Wolf, est tombée dans la marmite quand elle était toute jeune. Fille et petite-fille de suffragettes, elle se bat depuis plus d’un demi-siècle contre les discriminations.

Première femme conseillère communale (POP) de la Métropole horlogère, elle se souvient avec émotion du baptême de la place du 14-juin en 2003, dont le nom rappelle l’inscription, en 1981, du principe d’égalité entre femmes et hommes dans la Constitution fédérale. «Un message féministe important», observe-t-elle.

«Je me lève enfin»

Sa fille, Paola Roulet, a pris davantage de temps pour s’engager, pas uniquement dans le féminisme mais dans la...

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