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Kristina Schulz, au nom de la défense des femmes

Elle est la première femme à diriger l’Institut d’histoire de l’Université de Neuchâtel. Allemande d’origine, Kristina Schulz mène un combat féministe en douceur, à travers son travail d’historienne.

03 juil. 2019, 05:30
Kristina Schulz, directrice de l'Institut d'histoire de l'Université de Neuchâtel.

Elle a le regard droit. Et si elle lâche le vôtre, c’est uniquement pour réfléchir à la suite de sa phrase. Entre deux pensées, elle prend le temps de peser ses mots, de bien les choisir et enfin de vous les livrer. Kristina Schulz est de langue maternelle allemande. Elle a appris le français dès ses 20 ans. Malgré cet apprentissage tardif, elle finit toujours par trouver le mot juste, le plus pertinent, celui qui correspond le mieux à son ressenti.

Depuis une petite année, Kristina Schulz (48 ans) est à la tête de l’Institut d’histoire de l’Université de Neuchâtel. Jusqu’alors, seuls des hommes avaient été nommés à ce poste. Quand on lui fait remarquer le côté inédit de la situation, elle esquisse un demi-sourire un peu gêné, comme pour s’excuser d’avoir ouvert une brèche: «C’est vrai, je suis la première femme. Et je me suis très vite sentie à...

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