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Etre femme sous la coupole fédérale, c'est comment? Les anciennes parlementaires neuchâteloises témoignent

Depuis que le monde est monde, seules sept femmes neuchâteloises ont siégé aux Chambres fédérales. Deux sont décédées. «ArcInfo» a réuni les cinq autres pour parler égalité et parité autour d’une photo historique. Exclusif.

15 oct. 2019, 05:30
Les cinq Neuchâteloises à avoir siégé sous la Coupole fédérale. De gauche à droite: Michèle Berger-Wildhaber, Sylvie Perrinjaquet, Gisèle Ory, Francine John Calame et Valérie Garbani.

- Rho la, la, ce qu’elle a vieilli!
- Tu crois que Garbani, elle boit toujours?
- Et Perrinjaquet, elle est encore par ici ou pas?
- Ah oui c’est vrai, Gisèle Ory avait pris la place de Michèle Berger aux Etats… pfff… c’est vieux tout ça…
- Et elle, c’est la Verte… euh… elle n’avait pas les cheveux longs avant?

C’est dans un immense éclat de rire que les cinq femmes ci-dessus ont imaginé les discussions qui auraient lieu ce jour au Café du commerce, lorsque la population les reverrait en photo.

En marge des élections fédérales de ce dimanche, «ArcInfo» a organisé ce cliché historique, qui réunit les cinq femmes neuchâteloises à avoir siégé au cœur de l’Assemblée fédérale depuis que le monde est monde. Si nous ajoutons les défuntes conseillères nationales PLR Tilo Frey (1971-1975) et socialiste Heidi Deneys (1977-1987), elles n’auront été que sept à avoir...

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