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Eglantine Jamet: "Le féminisme ne devrait pas être un gros mot"

"ArcInfo" a demandé à cinq femmes de commenter cette journée de grève. Le regard d'Eglantine Jamet, cofondatrice de l'association SEM Succès égalité mixité et d'Artemia, cabinet de recrutement et de conseil pour les entreprises, spécialiste également des questions de genre et de diversité.

14 juin 2019, 05:30
Eglantine Jamet, cocréatrice de l'association SEM (Succès, égalité, mixité.

Malgré les caricatures régulièrement brandies pour décrédibiliser le mouvement en faveur de l’égalité des sexes, le féminisme ne devrait pas être un gros mot. Longtemps taxé d’hystérique et d’agressif, le combat des femmes pour obtenir des droits fondamentaux (voter, travailler, disposer de son corps) fut essentiellement non violent. Il doit sa réputation sulfureuse au fait qu’il est intolérable que les femmes transgressent les normes de genre qui leur sont imposées.

Des femmes qui expriment leur désaccord, occupent l’espace public et refusent d’être réduites à des objets ménagers ou sexuels au service des hommes, ça fait mauvais genre… Questionner le patriarcat, la répartition inégale du pouvoir, les rôles sociaux, c’est ébranler l’ordre établi, l’ordre divin. Et pourtant, que défendent les féministes? Après avoir œuvré pour obtenir l’égalité dans la loi, il s’agit aujourd’hui de la rendre réelle.

Le mouvement #metoo a généré une prise de conscience permettant de sortir de l’illusion...

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