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Egalité: «Pas question de tomber dans la vulgarité»

DJ le week-end, comptable la semaine, Ghislaine Allievi, alias Miss Ghyss, mène une double vie dans des univers très masculins. Elle fait partie des six personnes à qui nous avons donné la parole dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes.

08 mars 2019, 05:30
Miss Ghyss, une djette dans un monde d'hommes.

Pour les clubbeurs, elle est Miss Ghyss, une adepte des platines, sélectionnée en 2016 parmi plus de 1000 DJ pour mixer à Tomorrowland, en Belgique, sanctuaire de l’electro. Pour l’état-civil, elle est Ghislaine Allievi, Jurassienne de 27 ans, titulaire d’un master de HEC Lausanne, comptable senior dans une multinationale.

La djette poursuit de front sa carrière et ses projets musicaux développés avec son mari, ingénieur du son. Dans leur couple, la femme de l’ombre, c’est lui.

A quoi sert la journée du 8 mars?

C’est très bien qu’une journée rappelle les droits des femmes. Mais pourquoi se focaliser sur une seule journée? Les inégalités, c’est toute l’année.

Ressentez-vous des discriminations dans votre activité professionnelle ou dans votre vie quotidienne?

Nous, les femmes, nous nous projetons dans l’avenir, nous donnons tout pour réussir mais dès qu’on pense «vie de famille», ça se complique. Dans l’entreprise où je travaille, les congés maternité...

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