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Egalité: "Les quotas, peut-être un mal nécessaire?"

Danielle Rouiller est à la tête de l'exploitation agricole d'Evologia, à Cernier. Cette éleveuse de vaches à lait bio fait partie des six personnes à qui nous avons donné la parole dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes.

08 mars 2019, 05:30
Danielle Rouiller, éleveuse de vaches à lait à Evologia, à Cernier.

Il y a vingt ans, Danielle Rouiller a repris la ferme de l’Ecole d’agriculture sur le site d’Evologia, à Cernier, avec feu son papa. Eleveuse bio, elle possède une centaine de bêtes, dont 55 vaches laitières; le lait est transformé en gruyère à Chézard-Saint-Martin. Aujourd’hui, elle est associée à son neveu et à l’épouse de ce dernier.

À quoi sert la journée du 8 mars?

C’est l’occasion de parler des droits des femmes. J’en discute avec mes filles et le fils de mon mari. Il faut prendre conscience de la place des femmes dans la société. Je suis scandalisée par les différences de salaire à travail égal, ça devrait être interdit. Dans le monde paysan, on croise toujours plus de femmes sur les tracteurs, mais il y a encore du chemin. A priori, je ne suis pas favorable aux quotas, mais peut-être est-ce un mal nécessaire pour se rendre compte...

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