«Nous sommes en colère, car nous avons des difficultés à nous faire entendre. Dans le combat féministe, il faut toujours remettre l’ouvrage sur le métier, sous peine d’être menacées par un retour en arrière». Josiane Greub est à l’Université de Neuchâtel, le samedi 22 juin.
La section neuchâteloise de l’Association suisse pour les droits des femmes (ADF), qu’elle préside, y coorganise le colloque «Femmes dans le canton de Neuchâtel: un combat méconnu», conjointement avec l’Institut d’histoire et l’Office cantonal de l’égalité. Il est question de la manière dont les femmes ont dû conquérir leur place dans l’espace public.
Des accélérateurs
Après une Grève des femmes qui a mis des centaines de milliers de citoyennes dans la rue, le Parlement vient d’instaurer un congé paternité de deux semaines et une incitation à nommer 30% de femmes au conseil d’administration des sociétés cotées.