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Chronique égalité: «Dans les universités comme dans la société, la parité passe par des actes»

«Comment tendre vers la parité? En offrant notamment davantage de postes aux femmes scientifiques, et ainsi, offrir des modèles inspirants», écrit Martin Vetterli, président de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne. Il inscrit sa chronique dans notre thématique «L’égalité entre les hommes et les femmes».

04 nov. 2019, 15:34
A l’EPFL, le pourcentage d’étudiantes entrant au niveau bachelor est de 30% à la rentrée 2019, amenant le total d’étudiantes à ce niveau à 30%.

Les universités suisses étaient parmi les toutes premières en Europe à ouvrir leurs auditoires aux étudiantes. L’évolution de la société, des perceptions des rôles et leur intégration au marché du travail ont largement contribué à ce que la parité entre étudiantes et étudiants dans les universités, soit atteinte dans les années 2000. Ceci n’est toutefois pas le cas dans les universités technologiques comme la nôtre.

A l’EPFL, le pourcentage d’étudiantes entrant au niveau bachelor est de 30% à la rentrée 2019, amenant le total d’étudiantes à ce niveau à 30%. Cette augmentation s’observe dans toutes les filières, ce qui est encourageant. Néanmoins, la différence entre les domaines reste importante.

Toujours à la rentrée 2019, elles étaient de 59% au niveau bachelor en Sciences de la vie, et 12% en informatique. Ces chiffres montrent combien la perception des filières et les associations qu’elles véhiculent influencent les choix des étudiantes. Car c’est...

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