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«Un verre de déjà-vu», l’air du temps d’Antoine Willemin

L’esprit de la Fête des vendanges se manifeste parfois loin des rues de Neuchâtel, comme en témoigne l’«air du temps» d’Antoine Willemin…

18 août 2020, 05:30
AirDutemps-AntoineWillemin

Il y a quelques années, j’ai eu l’occasion de passer quelques mois dans le nord de l’Angleterre, au cours d’un séjour Erasmus à l’université de York. J’avais dû partir un peu avant le dernier week-end de septembre, et j’allais donc manquer la Fête des vendanges. Bon, ça n’était pas trop grave: je n’allais pas passer un énième week-end à écumer les rues noires de monde de Neuchâtel, mais j’allais avoir l’occasion rêvée de faire connaissance avec mes nouveaux camarades au cours de la Freshers Week, la première semaine où arrivent les nouveaux étudiants britanniques dans leurs universités, principalement consacrée aux séances d’information, à la découverte du campus et, surtout, à faire la fête.

«Les lacs du Connemara» et «L’aventurier» remplacés par «Parklife» de Blur et «Wannabe» des Spice Girls, je m’attendais à ce que le dépaysement continue au bar du pub de l’uni. Ales, stouts, porters ou IPA des brasseries locales servies dans des pompes traditionnelles, le tout à des prix à peu près trois fois inférieurs à ceux pratiqués en Suisse! Le paradis du hipster biérophile, quoi. Mais comme le vin neuchâtelois aux stands les plus animés des Vendanges, les bières anglaises ne sont pas toujours prophètes en leur pays. Une fois la tournée servie, j’étais le seul à tenir une pinte de «real ale», car mes camarades avaient préféré l’unique bière blonde servie à la pression: de la Sagres. Tu parles d’un dépaysement…

Antoine Willemin

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