Nous ne sommes pas au bout de nos peines. «Il faut se préparer à des pandémies pires que celles du coronavirus», a déclaré Michael Ryan, le responsable de l’OMS en charge des situations d’urgence en fin d’année dernière. La crise sanitaire actuelle «est» juste «une sonnette d’alarme».
Quand on lit ce genre d’info calfeutré chez soi, avec un douillet recul on relativise, se croyant protégé. Sauf que parfois, même dans notre cocon, le chaos montre soudain le bout de son nez. Par exemple lorsqu’une panne d’électricité et de chauffage dure des heures. Aux Brenets, une tempête en a récemment provoqué une.
Dans ces moments-là, à la lumière des bougies, on s’imagine acheter des lampes à huile, des petits réchauds à gaz pour cuisiner… Et pour se chauffer? On investigue sur internet. Tiens, on peut bénéficier d’une douce chaleur sans courant. Au passage, merci à la Toile d’avoir toujours réponse à tout!
Et si une panne informatique géante nous prend un jour de court? Google en a récemment subi une, massive.
Par ailleurs quid en cas d’éruption solaire? On lit sur le site de la Confédération que si une éruption solaire de l’ampleur de celle de 1859 se reproduisait, elle endommagerait les réseaux électriques, les télécommunications ainsi que les satellites dans le monde entier. Et elle provoquerait des dégâts, évalués entre 600 et 2600 milliards de dollars rien que pour les Etats-Unis. Mais bonne nouvelle: on évalue à deux petites fois par millénaire seulement, le nombre possible de ces orages.