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«Un festin de Noël sous cloche», l’air du temps d’Antonella Fracasso

«Aussi loin que je me souvienne, je n’ai jamais cru au Père Noël», écrit Antonella Fracasso dans son «Air du temps».

12 déc. 2020, 05:30
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«Le Père Noël m’a garanti qu’il possède déjà une attestation de déplacement internationale: il peut voyager partout et distribuer des cadeaux à tous les enfants du monde.» Le premier ministre italien, Giuseppe Conte, a répondu ainsi à Tommaso, un garçon de 5 ans, qui lui avait envoyé une lettre lui demandant de ne pas confiner «Babbo Natale».

Petite, je n’ai jamais écrit au Père Noël. Aussi loin que je me souvienne, je n’ai même jamais cru que ce bonhomme à la longue barbe blanche et tout de rouge vêtu existait. Aujourd’hui, j’aimerais y croire. A l’instar de Tommaso, qui doit trépigner à l’idée de voir ce vieillard descendre par la cheminée, j’ai envie d’avoir les yeux qui brillent. Je veux sourire et rigoler à gorge déployée. Mais tout me ramène rapidement à la triste réalité.

Réchapper aux restrictions sanitaires pour les fêtes de fin d’année? Un espoir vain. Le coronavirus a la dent dure et le Père Noël est bel et bien une ordure. J’imagine alors un festin à la sauce Covid, sans poignées de mains, sans bises… et sans mes parents, qui réveillonneront tout seuls en Italie. Le traditionnel loto que ma maman affectionne tant tombe aussi à l’eau.

Rebelote à la Saint-Sylvestre. Les réjouissances du Nouvel an seront elles aussi sous cloche. On pourra danser et festoyer jusqu’au bout de la nuit, mais à dix et à distance, en attendant la troisième vague… 

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