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«Un clown pour se faire virer», l’air du temps de Nicolas Heiniger

Découvrez la chronique «Air du temps» de Nicolas Heiniger.

19 sept. 2019, 05:30
AirDutemps-NicolasHeiniger

Lorsque la vie se fait dure, quand l’adversité se dresse sur notre route telle une flash mob d’Extinction rebellion sur le chemin de l’honnête travailleur en retard, il faut parfois savoir demander de l’aide. Joshua Jack l’a bien compris. Lorsqu’il reçoit un courriel le convoquant à une réunion pour lui annoncer «une mauvaise nouvelle», ce comédien travaillant pour une agence publicitaire d’Auckland, en Nouvelle-Zélande, sent que ses jours dans l’entreprise sont comptés. Il décide donc, comme la loi néo-zélandaise le prévoit, de se faire accompagner par une «personne de soutien».

Mais le facétieux personnage ne choisit ni un avocat, ni un collègue. Il engage un clown. Comme prévu, il se fait virer, pendant que le clown réalise un caniche et une licorne avec des ballons. «C’était plutôt bruyant, alors nous avons dû lui demander d’être silencieux de temps en temps», raconte-t-il à la radio locale.

C’est un autre type de soutien qu’a choisi Abrea Henseley. Sujette à de méchantes crises d’angoisse, cette Américaine s’est récemment fait accompagner, lors d’un vol entre Chicago et Ohama, par Flirty, son cheval miniature. C’est que depuis le mois d’août, le Département américain des transports autorise la présence dans les avions des «animaux de soutien émotionnel».

Notons tout de même que si Abrea Hensley n’a pas déboursé un centime pour embarquer son ami à poils, Joshua Jack a payé «son» clown 200 dollars pour quelques minutes de prestation. Quand on aime…

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