Allez, vous reprendrez bien une tranche de météo avec un zeste de Covid? Au risque d’attraper une indigestion, les deux ingrédients sont servis ces derniers jours dans toutes les conversations. Pas moyen d’y échapper. On a beau se dire «non je ne parlerai pas de pluies, d’inondations, de vaccins», au troisième petit four, ça dérape. Ce sont LES sujets du moment. Ou les angoisses.
Le mot vacances devrait pourtant rimer avec détente, calme et flânerie. Il y a une semaine, tout semblait compliqué, mais c’était au fond presque simple. Pour les préparer, on s’étranglait en tentant de décoder les menus indigestes et fluctuants proposés sur les sites pour savoir avec quelle sauce – 1 ou 2 vaccins, tests PCR ou antigénique… – on allait accommoder un passage de frontière.
Puis la météo s’en est mêlée. La pilule est devenue encore plus dure à avaler. On avait le sésame pour voyager, mais aller en Espagne, c’était l’assurance de rôtir comme un steak, en Allemagne, de mariner dans son jus.
Bref, certains ont jeté l’éponge. Et ont opté comme beaucoup pour la version «je reste à la maison à bichonner mes tomates, histoire de reposer mes nerfs». Raté: pluies et vague de chaleur, le cocktail est parfait pour que les plants restent rikikis, les fameuses ‘pomodori’ vertes, et que les fruitiers se couvrent de maladies. Et que dire de la menthe à l’oïdium?
Et en guise de dessert, vous prendrez? Un Paris-Brest!