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«Sympas, les flics corses», l’air du temps de Claire-Lise Droz

Les vacances sous le cagnard recèlent parfois des surprises. Découvrez l’«Air du temps» de Claire-Lise Droz.

24 août 2020, 05:30
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Un superbe bronzage, voilà ce que je ramenais de mes vacances quand j’étais jeune. Aujourd’hui, j’en rapporte une foultitude de piqûres de moustiques. J’y songeais mélancoliquement, tout en me grattant furieusement.

Est-ce bien raisonnable de faire 1000 kilomètres pour retrouver les mêmes sales bêtes? Car les moustiques m’aiment d’amour, en tout temps et sous toutes les latitudes. C’est tout bénéfice pour les amis qui m’accompagnent…

Donc, j’ai eu le plaisir de fréquenter les moustiques corses. Ainsi que les guêpes, qui faisaient de leur mieux pour enchanter nos soirées sur la terrasse. Merci aux bistrotiers du coin qui nous ont refilé le truc: faire brûler du café moulu. Ça marche! Bon. Passé ces menus inconvénients, la Corse est quand même un bien beau pays, et qui sent tellement bon!

Mais ce qui fait vraiment le sel des vacances, ce n’est pas tellement la beauté des paysages. Ce sont les gens, ceux qui nous accompagnent, et ceux que l’on rencontre. Comme ces deux flics rencontrés sur un trottoir de Calvi, par un cagnard de derrière les fagots. Notre camarade avise un coin à l’ombre et s’y affale sur le ventre, les quatre fers étalés aux quatre points cardinaux, histoire de trouver un peu de frais…

L’un des deux gendarmes compatit: «Il est comme nous, il en a marre! Il a soif ce chien?» Et il sort sa gourde, prêt à lui offrir un petit coup. Vive la Corse! Il avait tout ce qu’il fallait, ce petit chien; mais quand même, c’était sympa. Merci les gars! 
 

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