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«Shanghai fashion week», l’air du temps de Luc-Olivier Erard

Avez-vous déjà votre panoplie anti-tech? Découvrez la chronique «Air du temps» de Luc-Olivier Erard.

21 févr. 2020, 08:29
AirDutemps-LucolErard

Téléphoner avec la manche de son trench-coat, le col plié sur l’oreille; appeler un taxi Uber grâce à une simple bague électronique; remettre de la crème solaire lorsque votre maillot de bain vibre pour vous le rappeler… La fusion du textile et des high-tech est pleine de promesses, mais peine à décoller commercialement. Qui a envie de démonter son slip avant de le mettre à la lessive ou de changer de téléphone en fonction de la météo?

A vrai dire, la complexité imposée à nos objets du quotidien risque d’enflammer une tendance inverse, la panoplie anti-tech. Il n’y a qu’à observer les Chinois depuis que l’épidémie de coronavirus se répand.

Les citoyens de Pékin ou Shanghai savent aussi bien que vous et moi que le port du masque n’est pas forcément utile pour se prémunir contre l’épidémie, pas plus qu’il ne l’est pour éviter la pollution atmosphérique. Ils l’ont pourtant adopté massivement. En fait, le masque possède une autre vertu, celle de contrecarrer la reconnaissance faciale. A tel point qu’il a fini par inquiéter les autorités chinoises.

Comme la reconnaissance faciale finira par s’imposer massivement chez nous aussi, commençons à nous habituer aux masques. Il faudra aussi penser à rendre nos vestes imperméables aux communications de proximité, pour éviter de se faire piquer les données de nos cartes de crédit à puce sans contact. Pourquoi pas une petite cote de maille. Et contre les drones qui bourdonnent dans les campagnes… le retour de la fronde.

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