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S’envoyer en l’air, ça n’a pas de prix

Le décollage de la fusée Falcon 9, mercredi soir en Floride, a inspiré cet «Air du temps» à Bayron Schwyn.

17 sept. 2021, 05:30
AirDutemps-BayronSchwyn

Ils passeront des dizaines de fois au-dessus de nos têtes. Ils, ce sont ces quatre touristes qui viennent de s’envoler pour un voyage d’un nouveau genre. Pas de destination terrestre sur leur carte d’embarquement, mais l’espace.

La fusée a décollé mercredi soir, peu après 20h (heure locale), à cap Canaveral, en Floride. Leur escapade en orbite durera trois jours.

Première historique: aucun astronaute professionnel ne se trouve à bord de l’engin. Pour les promoteurs de cette mission, c’est un pas de plus vers une démocratisation de l’espace. La preuve que le cosmos n’est pas uniquement réservé à des équipages triés sur le volet et formés durant des années.

Même s’il est «all inclusive», le vol est loin d’être low cost. C’est le milliardaire Jared Isaacman, pilote d’avion aguerri et patron d’une entreprise de services financiers, qui a fourni le magot à SpaceX. Le montant n’a pas été dévoilé.

L’Américain a offert les trois autres sièges à des inconnus, tous censés incarner une valeur: la prospérité, la générosité et l’espoir. Selon «Le Figaro», chacun de ces sièges est estimé à 55 millions de dollars.

Voir cet argent partir en fumée pour quelques heures en apesanteur me laisse songeur. J’ai l’impression qu’il me faudrait déjà trois vies pour découvrir une infime partie des richesses de notre planète. Alors l’espace… Mais je reste optimiste. Qui sait, peut-être qu’en observant la Terre de là-haut, certains désireront investir d’autres millions pour la préserver.

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