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«Rutilante Stanley Cup», l’Air du temps de Jérôme Bernhard

Il y a des traces qui s’effacent, d’autres plus indélébiles, comme un titre en NHL. Découvrez la chronique Air du temps de Jérôme Bernhard.

07 août 2019, 05:30
AirDutemps-JeromeBernhard-blues

Ça n’a échappé qu’aux grincheux qui estiment que le hockey n’a pas sa place à la belle saison: en remportant le prestigieux championnat de NHL, le 12 juin, les St. Louis Blues sont devenus le meilleur club de la planète. Une première pour la franchise du Missouri en 52 ans d’existence. Un bail! Du coup, quand a pris fin l’insoutenable attente, évidemment, on a eu envie de prolonger le plaisir, de se dire que cette joie ultime durera pour l’éternité.

De ce désir est né le concept de Summer with the Champs, un été avec les champions, à défaut d’éternité. L’idée: chaque joueur, entraîneur ou membre du staff de l’équipe victorieuse a le droit de passer 24 heures avec la Coupe Stanley (et une horde de médias) chez lui, dans son bled du Saskatchewan ou du fin fond de la Scandinavie. Il en fait ce qu’il veut. Pour le meilleur et souvent pour le pire. Tour à tour bol de céréales, coupe de margarita, assiette de pâtes, verre de schnaps, gamelle pour chien… Le plus illustre trophée de l’histoire du sport voit sa respectabilité en prendre un sale coup.

Cet été, il aura servi de bête de foire dans sept Etats américains, huit provinces canadiennes et trois continents, parcourant 46’397 kilomètres. Pas vraiment écoresponsable, mais quand on sait que des patinoires surclimatisées ont poussé dans le désert de l’Arizona et à Las Vegas, on n’en est plus à ce détail près. D’ailleurs, la vraie question qui s’est récemment posée était de savoir comment l’on fait pour garder le joujou aussi propre après tous ces outrages. KSDK, chaîne de télévision de St. Louis, a lâché le scoop: en le frottant avec du savon…

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