Y en a marre! Plus une seule journée ne se passe sans qu’un sportif ne soit déclaré positif. Une véritable hécatombe s’abat sur le monde du sport. Le plus grave est que la nature même du test positif est bafouée.
Avant que cette saleté de pandémie fasse des ravages partout, y compris dans le sport, un test ou, mieux, un contrôle, positif, avait un sens presque «noble». On faisait référence au dopage. A un truc lourd, grave! Les spécialistes en la matière pouvaient chercher l’info qui se cachait derrière l’info, enquêter, questionner, fouiller, faire leur boulot.
Voilà que maintenant, le terme «positif» désigne «simplement» un cas d’un athlète infecté par ce vilain virus. Bref, le sportif en question est «bêtement» malade. Même plus dopé ou fortement soupçonné de l’être.
Remarquez, il y a certaines similitudes avec les «vrais» positifs, ceux qui tombent lors d’un contrôle antidopage. Avec les infections au Covid-19, on ne sait pas toujours si le sportif, ou la sportive, en question est vraiment malade; comme souvent on ne sait pas, de toute évidence, si un positif pour dopage est vraiment dopé.
Les cas de Covid-19 sont parfois même plus compliqués et impliquent aussi des quarantaines élargies qui perturbent tout un championnat. C’est la gabegie la plus totale. Et on y perd notre latin.
Heureusement, il y a ce cas d’un cycliste italien dopé à un anabolisant sur le Giro pour nous consoler. Serait-ce le signe d’un retour à la normale?