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«Réduire le surtravail», l’air du temps de Sylvia Freda

De nouvelles tâches alourdissent un peu partout le quotidien professionnel. Est-ce rationnel? Une question sur laquelle s’est penchée notre journaliste Sylvia Freda dans sa chronique.

03 févr. 2020, 05:30
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A l’heure où les salaires stagnent, une évidence s’impose: il faut travailler moins pour gagner plus. Or, du surtravail est apparu un peu partout dans le quotidien des employés.

Et cette intensification des tâches est aberrante, a fait remarquer dans le «Harvard Business Review France» Olivier Timarche, docteur en sociologie et consultant en organisation et en management. Car la tendance est au ralentissement du rythme de croissance de la productivité dans les pays dits avancés.

Du coup, il s’agit plutôt aujourd’hui de savoir valoriser les fruits du travail à bon prix. Sans épuiser les ressources financières et humaines. Mais il y a un hic.

La tendance est au management abstrait, relève-t-il. On ne regarde l’entreprise qu’à travers des tableaux de bord, des structures organisationnelles apparentes et du travail prescrit. Et pour finir, on ne voit la réalité du travail et le comportement humain qu’en ce qu’ils s’écartent de ce que la direction avait prévu.

Résultat? Cette direction observe surtout des insuffisances: manque de règles, d’outils, de clarté des rôles, de compétences… Et pour les combler, «jusqu’au trop-plein», elle alourdit «la structure, les plans de communication et de formation».

La solution proposée par Olivier Timarche? Etre à l’écoute du terrain, du haut en bas de la hiérarchie. Poser un regard nouveau et critique sur l’organisation, afin d’ainsi arriver, à tous les étages, à travailler moins pour gagner plus.


 

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