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«Quand le Covid inspire, ça fait mal», l’air du temps d’Antonella Fracasso

De la glace aux prénoms, le coronavirus nous obsède. Découvrez la chronique «Air du temps» d’Antonella Fracasso.

20 juin 2020, 06:18
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Exit le couvre-feu pour les restos et les discos. Le Conseil fédéral vient même d’annoncer que les manifestations jusqu’à mille personnes seront autorisées dès lundi, à condition bien sûr de se tenir à 1m50 de son voisin. Après trois mois de confinement, on commence donc à voir le bout du tunnel. Ou presque. Le coronavirus tient encore une sacrée place dans nos vies. Il continue de nous obnubiler. Certains plus que d’autres. 

En Italie, pays des «gelati», une Milanaise n’a rien trouvé de mieux que de lancer le parfum Covid-19. Les gourmands se seraient apparemment rués sur cette glace artisanale chocolat blanc et sauce pistache.

Perso, je suis une fan de glace. Mais un dessert qui me rappelle la pandémie, très peu pour moi! Quand mes papilles frétillent, elles ne doivent pas être polluées par des pensées négatives. Cette anecdote culinaire a pourtant le mérite de montrer à quel point cette période nous a marqués.

Un couple d’Indiens a d’ailleurs fait plus fort que cette Italienne. En mars dernier, ces parents ont appelé leurs nouveau-nés, des jumeaux: Corona pour la fille et Covid pour le garçon. La bêtise humaine n’a décidément pas de limite. N’existe-t-il pas une loi dans ce pays interdisant les prénoms farfelus?

Dieu soit loué, il semblerait qu’ils se soient réservé le droit de changer d’avis. Quand le coronavirus inspire, ça fait mal…

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