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«Place au soleil», l’air du temps de Lea Gloor

Notre journaliste Lea Gloor ne croit pas au «Blue Monday». Quoique… Découvrez son «Air du temps».

28 janv. 2020, 05:30
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Le 20 janvier, c’était le «Blue Monday», le jour censé être le plus déprimant de l’année. Vous l’avez senti? Moi non plus. Peut-être parce que le concept a été inventé de toutes pièces en 2005 par une agence de voyages qui souhaitait communiquer sur les bienfaits des séjours au soleil. Toujours est-il qu’en cette période hivernale, la quête de chaleur peut amener certains humains à de drôles d’extrémités.

Pour l’influenceuse et yogi Metaphysical Meagan, rien de tel qu’exposer quotidiennement ses parties intimes aux caresses de l’astre, nue comme un ver, les quatre fers en l’air, afin de booster sa vitamine D. Cette coach bien-être expliquait récemment à ses 30 000 abonnés Instagram que cela lui procurait entre autres «des flambées d’énergie presque immédiates».

Pas sûr que l’on compte beaucoup d’adeptes du «perineum sunning» – le nom de cette pratique révolutionnaire – sur les berges du lac Taal, aux Philippines. Depuis le réveil du volcan du même nom, il y a quinze jours, le ciel est envahi de cendres. Après avoir été évacués, les habitants peuvent désormais rentrer chez eux. En Australie aussi, les places au soleil se font rares. Outre les incendies de brousse qui se poursuivent, des tempêtes de poussière et des averses de grêle se sont abattues sur le pays…

Ça y est mon moral est en berne. C’est où pour se mettre au yoga?

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