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«Partis time», l’Air du temps de Jérôme Bernhard

Et si, à l’avenir, les campagnes politiques se dessinaient sur le dancefloor? Découvrez l'«Air du temps» de Jérôme Bernhard.

04 nov. 2020, 05:30
AirDutemps-JeromeBernhard

Combien de Neuchâtelois se sont souvenus qu’il y avait des élections communales grâce à la panne informatique? Pour beaucoup, ce bug a rajouté une couche au discrédit du canton. Quoi qu’on en dise, il a eu le mérite de mettre en lumière un scrutin qui n’avait pas su passionner les foules, vu les faibles taux de participation.

Que faire pour redonner de l’attrait à la vie politique? Comment coucher, sans une once d’incertitudes, une quarantaine de noms sur un bulletin de vote parmi des centaines d’inconnus? Comment départager les candidats François-Xavier Amstutz (serrurier, 54 ans, Parti sans laisser d’adresse) et Caroline Matthey-de-l’Envers (avocate, 36 ans, Parti pour rester)? Vaste débat.

Et si, à l’avenir, les campagnes se dessinaient hors de l’arène politique? Samedi, trois politiciens s’affrontaient dans une joute musicale: une silent party organisée par un bar chaux-de-fonnier à laquelle chacun pouvait assister sur son smartphone. Une distraction bienvenue pour les confinés, qui ont pu se trémousser seuls dans leur salon.

Dans cette battle, le Vert Patrick Herrmann a misé sur des classiques: Black Sabbath, Deep Purple, les Stones… Malheureusement pour lui, la vague verte ne s’est pas transformée en onde triomphante. Le futur conseiller communal n’a que très rarement dépassé les 25% des suffrages. Autre candidate au titre de meilleure DJ, la libérale-radicale Crystel Graf s’est bien défendue en atteignant régulièrement les 30%.

Les deux n’ont néanmoins rien pu faire face à la playlist du ministre socialiste Jean-Nat Karakash: Abba, Boney M, «Despacito» et même «Cannabis» de Ska-P. La campagne pour les cantonales de 2021 est lancée!

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