Ce jour-là, on allait dîner, ma cousine et moi, dans un petit bistrot sur le Pod, vers la gare. D’abord, trouver une place de parc. Pas sur le Pod à midi. Après avoir tournicoté, on en trouve une dans une rue parallèle. Par-là derrière, pas loin.
Après dîner, l’aventure commence: elle est où déjà cette voiture? Il faut signaler deux choses: ladite voiture, ma cousine venait de la ramener du garage, comme dépannage et elle ne lui était pas familière, donc. D’autre part, je n’ai aucun sens de l’orientation et n’avais même pas pensé à relever le nom de la rue. Ce genre de détail, les copains qui m’accompagnent y songent en général; ce qui me laisse tout loisir de rêvasser tranquillement.
Enfin bref. On avait parqué à hauteur de la gare? Ou de la grande Migros? A la rue de la Serre? Trop bas. Bon. Rue du Parc… Aller, venue… Non. Rue Jardinière? Idem. Rue de la Paix? Un peu haut, non? Mais essayons toujours, elle est bien quelque part, cette nom d’une pipe de bagnole… Ben non.
Rue Numa-Droz? Faut pas charrier. On y va quand même… Rien. On recommence en redescendant. Fin du suspense: on finit par lui tomber dessus, cette voiture, après être passées devant à de réitérées reprises. C’était un bon exercice, mais ça manquait un peu de variété.
La Tchaux est une petite ville certes, Mais «par-là derrière, pas loin», ça peut représenter des recherches fort longues. Et puis, quel point de repère? Dans ce quartier-là, ce n’étaient que façades et encore toujours des façades. Des «phares», il y en a dans cette ville, comme la cheminée de Vadec ou la tour Espacité. En l’occurrence, ça nous faisait une belle jambe…
Ben oui, à la Tchaux, on peut être complètement paumé.