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«Pangolin toi-même!», l’air du temps de Frédéric Mérat

Découvrez la chronique «Air du temps» de Frédéric Mérat.

23 avr. 2020, 05:30
AirDutemps-FredericMerat

Ne tardez pas à réserver vos places! Ce conseil n’est pas à prendre à la lettre. Il ne vaut pas pour la manifestation que vous attendez peut-être avec impatience. C’est il y a 48 ans que les lecteurs de «L’Impartial» étaient invités à anticiper la Fête fédérale de lutte suisse et jeux alpestres, qui allait se tenir à La Chaux-de-Fonds.

Dans cette édition du 12 mai 1972, dénichée dans nos archives en ligne, l’ancêtre d’«ArcInfo» livre une autre recommandation: aller voir à l’ABC le film comique de Pierre Etaix intitulé «Tant qu’on a la santé». On apprend aussi que Radio-Hôpital diffusera, à l’interne, les disques choisis par les malades.

Sur la même page de la «Feuille d’avis des Montagnes», on relate un concours de culturistes. Mais c’est un autre article qui fait mouche. Celui qui annonce l’arrivée d’un pensionnaire extraordinaire au Vivarium: un pangolin, débarqué de Singapour, offert au conservateur par un ami.

La drôle de bestiole n’est pas célèbre comme aujourd’hui. On apprend que ce mammifère était déjà en voie de disparition. Et qu’il tire son nom du mot «boule» en malais. Car en cas de danger, le pangolin se roule sur lui-même. Le journaliste parle encore d’un animal «fort sympathique», qu’il compare à une «pive-à-pattes».

Ce pangolin neuchâtelois a dû transporter les curieux venus l’admirer. Bien avant que ses lointains cousins soient un peu vite accusés de tous nos maux viraux.

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