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«On achète où un fusil?», l’air du temps de Julie Pellaux

Découvrez la chronique «Air du temps» de Julie Pellaux.

20 févr. 2020, 05:30
AirDutemps-JuliePellaux

Voilà longtemps que nous voulions faire découvrir le cinéma à la pétolette. Et j’ai trouvé récemment le bon film pour l’initier à la salle obscure. Du moins, c’est ce que j’ai pensé.

En réalité, si j’ai réussi l’éducation au pop-corn et au silence quand ça commence, j’ai presque atteint l’objectif de ce moment: prendre du plaisir avec un film aux beaux dessins, à la musique douce et à l’histoire intrigante. Mais c’était sans compter «la renarde», qui se faufile dans le film en toile de fond et qui terrorise les animaux de la forêt. Et qui traumatise ma pétolette. Au vu des cris arrachés dans le noir, le message de tolérance n’a pas été superbien compris…

Au point qu’un matin, ma pétolette m’a demandé si on pouvait aller à la Maladière acheter un fusil. Pour chasser «la renarde» qui viendrait dans sa chambre. Comme on n’était pas sûr que le fusil qu’on allait trouver entre les pâtes et les petits pois était vraiment la solution, on lui a plutôt suggéré de trouver un autre moyen de chasser… sa peur. Comme d’en rire. Et de fabriquer un diabolique fusil à shampoing, pour piquer les yeux de son adversaire, ou un terrible fusil à postillon, ou encore un intolérable pistolet à bisous dans l’oreille pour l’étourdir.

Et finalement, d’autres feraient mieux de s’en inspirer, plutôt que de recourir, à nouveau, comme viennent de le faire les Etats-Unis, aux mines antipersonnel.

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