Dans nos articles, nous ne pouvons pas glisser nos sentiments. Ou si peu. Je veux profiter de ce billet d’humeur pour faire une déclaration d’amour… à ma ville. Samedi passé, je me suis rendue aux quarante ans de la zone piétonne de Neuchâtel. J’ai passé un moment magique en compagnie des commerçants, des politiciens, des «cultureux», de ma famille et de mes amis. Au-delà de la convivialité de l’instant, j’ai senti le poumon de la ville reprendre son souffle.
La zone piétonne était enfin vivante. Débarrassée des bus, camions et autres véhicules qui lui écrasaient la poitrine. Les enfants ont pu gambader. Les parents ont bu un verre sans s’inquiéter. Les couples ont fait leurs courses chez les maraîchers locaux. Les personnes âgées sont sorties prendre l’air avec leur famille. Même les plus dubitatifs semblaient ravis de cette journée pas comme les autres.
J’ai aimé ma ville encore plus fort que d’habitude. Il faut dire qu’elle a tout pour plaire, la belle Neuchâtel: une jolie architecture, un château à faire pâlir le Donjon rouge de «Game of Thrones», un lac somptueux surplombé par des montagnes fabuleuses… Bref, vous connaissez ses atouts aussi bien que moi.
Alors, qu’attendons-nous pour la rendre encore plus vivante, festive, touristique? Au diable les récalcitrants: soyons fiers de notre ville et partageons notre passion avec les autres. L’amour exclusif, c’est d’un ringard…