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Neuchâtel, beauté intérieure

«Tu crois que le Creux-du-Van a obtenu trois Routards?», s’interroge le bambin, à l’heure où les Suisses visitent la Suisse.

15 avr. 2021, 05:30
airdutemps-virginiegiroud

«C’est quoi, le «Routard»?», demande mon chérubin en s’emparant de l’épais bouquin. Je lui explique qu’il s’agit d’un guide de voyage français qui dispense plein de bons tuyaux sur le pays que l’on souhaite visiter. «J’utilisais souvent ces guides, à l’époque, quand on voyageait dans le monde entier. Avant la crise climatique. Avant le Covid.» 

Celui que mon garçon tient entre ses mains n’est autre que le «Routard» de la Suisse, édition 2020-2021. Parce que les virées internationales se sont transformées en séjours aux Grisons, en Appenzell ou à Bâle. Moins exotiques, mais magnifiques aussi.

«Et comment ça marche, ce guide?» Je lui décris le système de notation qui attribue entre un et trois «Routards» aux sites touristiques, en fonction de leur intérêt. Ni une, ni deux, mon garçon se plonge dans le chapitre sur le canton de Neuchâtel, afin de vérifier si ses lieux favoris figurent dans ce guide mondialement connu. «Tu crois que le Creux-du-Van a trois Routards? C’est obligé! Et les gorges de l’Areuse? Les tourbières des Ponts-de-Martel? Le Saut-du-Doubs?» 

Sa déception est immense. Aucun site naturel neuchâtelois n’affiche les trois pictogrammes. Véridique. Le Creux-du-Van et le Saut-du-Doubs arborent deux Routards, les Gorges de l’Areuse un seul et les tourbières… ne figurent pas dans le guide. Le seul site touristique neuchâtelois à obtenir les trois marcheurs est le Laténium. «C’est vrai qu’il est cool, ce musée», reconnaît le bambin. «Mais pour les autres, c’est injuste!»

Mon garçon s’apprête à écrire à Monsieur Routard. Histoire de l’envoyer balader.

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