Votre publicité ici avec IMPACT_medias

«Le petit sel», l’air du temps de Loïc Marchand

Pas facile de trouver des raisons de sourire en cette période. Mais ce n’est pas impossible pour autant. Découvrez l’«Air du temps» de Loïc Marchand.

18 nov. 2020, 05:30
L'Air du temps de Loïc Marchand

Dénicher du positif en cette période est un défi. Rien de nouveau sous le soleil – ou, devrais-je plutôt dire, sous le brouillard…

Les entreprises d’information portent leur part de responsabilité, certainement. Pourtant, c’est promis: nous sommes les premiers à sauter sur les nouvelles qui ne parlent ni de virus, ni de Donald ou encore d’annulations d’événements. Nous aussi, on en a marre.

A lire aussi: Marre des infos négatives? Voici les 5 bonnes nouvelles de la semaine

«Ce sont des petites choses au quotidien qui vont permettre de sortir du désespoir», estimait le philosophe valaisan Alexandre Jollien sur le plateau du 19h30 de la RTS, ce dimanche soir. Il appelait, en outre, à «rompre l’isolement par la générosité».

Que ce soit par téléphone, comme le propose le coauteur du livre «L’Abécédaire de la sagesse», ou par d’autres moyens, Alexandre Jollien n’a pas tort: des p’tits éléments de la vie de tous les jours suffisent à nous remonter le moral.

Cliché? Naïf? Peut-être. Mais qu’importe. Sans occulter la triste réalité actuelle, il est de notre responsabilité de trouver des morceaux de bonheur par-ci, par-là.

Un câlin, même succinct, avec un proche n’a ainsi jamais paru aussi long et savoureux qu’en ce moment. Les sourires, souvent masqués, semblent plus rayonnants qu’à l’accoutumée. Et que dire des rires partagés entre amis, même réduits à cinq, le soir, autour d’une bière?

Considérées comme banales en temps normal, ces interactions sociales relèvent le goût de nos existences devenues bien fades. Ce sont des ressources à chérir. Au risque de devenir aigri comme le petit bonhomme perdu dans son bureau ovale.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias