A l’Euro 2016, en France, les «hou» du clapping islandais avaient marqué les esprits. Tout comme le parcours exceptionnel dans cette compétition des Gunnarsson, Sigþórsson et autre Sigurðsson, devenus héros nationaux après avoir sorti l’Angleterre en huitièmes.

Malheureusement, cette année, le soufflé est retombé. L’équipe d’Islande et ses supporters ont dû regarder la Coupe d’Europe de foot à la télé. Ou s’en désintéresser.

L’enthousiasme de la nation n’a pas été sauvé par les JO de Tokyo. Avec seulement quatre athlètes en lice, il n’y a pas eu de surprise. Bilan des médailles: nul. Les «vikings» ne nourrissaient de toute manière aucun espoir pour ces olympiades, eux qui n’ont récolté que quatre breloques depuis leur première participation à des Jeux, en 1912.

Dans ce désert sportif, une oasis est venue assouvir la soif des Islandais, cet été. Une oasis, ou plutôt des rivières…

Grâce au retour des touristes, les insulaires ont à nouveau pu s’adonner à leur sport national. Et l’on ne parle pas de tricot. Leur discipline favorite: la pêche… de plaques minéralogiques.

Un des musts estivaux pour le voyageur étranger en manque de sensations fortes est la traversée des Hautes Terres et, pour ce faire, de nombreux gués. Il n’est pas rare que celui-ci surestime la taille de son véhicule, ou sous-estime celle de la rivière qu’il franchit. Et plouf, l’immatriculation se barre, arrachée par le courant!

Si un jour cela vous arrive, pas de panique. La perte de votre plaque vous en coûtera une septantaine de francs et, surtout, une belle honte. Mais votre mésaventure contribuera au bonheur et à la fierté d’un «pêcheur» du coin. Votre bout de métal finira probablement en trophée dans son salon.

Oui, ça pue le vécu…

Le «Kjokk» en jette

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