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«Le choix du télétravail», l’air du temps de Sylvia Freda

Dans le monde d’avant, il fallait absolument travailler au bureau. Mais l’heure du monde d’après a sonné. Dans sa chronique «Air du temps», Sylvia Freda propose que la possibilité de faire du télétravail soit laissée à choix.

05 oct. 2020, 05:30
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Qu’il était sain, le principe du télétravail. Fini de rouler des kilomètres le matin, de chercher une place de parc à la durée de stationnement illimitée, de manger un truc sur le pouce en passant par le micro-ondes durant la pause de midi, de se retaper des bouchons le soir! Bye bye l’open space pas toujours propice à un haut taux de concentration, sauf dotés de boules Quies!

Maintenant, nous sommes tenus de revenir au boulot au bureau et donc de nous replonger dans le monde d’avant. Aïe! Hein elle crispe nos oreilles, cette expression, tant nous voulons du monde d’après surtout?

Ouf, une fois par semaine cependant, les idées peuvent continuer de naître à la maison et de se développer au sein d’une pièce aménagée de façon cosy, inspirante, avec vue sur un jardin fleuri. N’importe quelle personne sensée sait que ce confort ne peut que profiter à la productivité. Le home made, il n’y a rien de meilleur.

Les rendez-vous à l’extérieur sont alors circonstanciés. Nous retrouvons nos collègues par téléphone ou visioconférence ou pour un petit repas au resto. Et ciel, que ça les rend efficaces et agréables, ces échanges concentrés sur des points précis!

Donc il faudrait garder la possibilité de travailler chez soi, à choix, et non imposer un retour à l’officine absolument.

L’heure est venue de déployer partout, à chaque instant, une politique généreuse du bien-être. Perturbant, le boulot à plusieurs dans le même espace par gain de surface a fait son temps.

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