Bribes de discussions en ce petit lundi matin post-fête des vendanges:
- Pfffffff... vivement ce soir que je me recouche.
- Moi qui ne voulais pas faire tard, c’est raté.
- Mais t’étais où ? On n’a pas arrêté de t’envoyer des messages.
- Y’a un de ces mecs, il n’a pas arrêté de me draguer. C’était d’un louuurd, il était fin rond. Je ne savais plus commun m’en débarrasser.
- Ah ? T’étais aussi là? Aïe aïe aïe, je n’étais vraiment pas bien. Je ne me souviens de rien !
- T’as vu (nom connu de la rédaction) ? Il était dé-chaîn-é. Jamais j’aurais pensé qu’il puisse se lâcher comme ça !
- Je me dis chaque année que je ne prends pas de pisco. Mais ça rate tout le temps.
- Oui bon d’accord, je n’ai plus de voix. Et alors ?
- Dire qu’à l’époque, on faisait les trois soirs et tout allait bien. Là, une sortie et on est ravagés toute la semaine.
- Me suis fait un foie gras avec un mojito. Pas idéal. Mais bon, cochon pour cochon.
- L’avantage, ce matin c’est que tout le monde est dans le même état.
- Tu parles, je reçois le message d’un copain qui bosse à Genève. Le pauvre, il est tout seul tout mourant au milieu de tous ses collègues tout frais.
- T’as mangé ta choucroute finalement ? Tu ne parlais que de ça.
- Tu devrais voir chez moi, c’est le barnoum: des fringues partout, des godasses dégueulasses, un frigo vide et des confettis dans tous les coins.
- Hé parle moins fort, on n’est pas sourds. C’est fini la fête !
- L’année prochaine, je prends congé le lundi, parce que là, j’en peux plus...
Oui. Ce matin, c’est encore un petit peu hier soir…