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«La VAR, c’est pas le pied»: l’Air du temps de Julián Cerviño

Découvrez la chronique Air du temps de Julián Cerviño

22 juin 2019, 05:30
AirDutemps-JulianCervino

La Coupe du monde féminine de football bat son plein et, comme tout événement de ce genre qui se respecte, elle génère des polémiques. Lors du Mondial français, la VAR (assistance vidéo à l’arbitrage) fait parler d’elle. En particulier l’application stricte d’une nouvelle règle édictée par la Fifa (la loi 14) lors de l’exécution d’un penalty.

Désormais, les gardiennes, et les gardiens, doivent absolument avoir au moins un pied – au lieu de deux avant – sur la ligne de but lorsque la tireuse, ou le tireur, exécute cette peine capitale. Visiblement, ce changement n’a pas été bien communiqué aux principales concernées, ni au public d’ailleurs. Du coup, plusieurs penaltys arrêtés par une gardienne, ou manqué par une joueuse, ont été retirés pour «faute de pied». 

Cela a débouché sur certaines scènes surréalistes sur les stades français. Mercredi soir, par exemple, lors de la rencontre Ecosse – Argentine, un penalty évident accordé après moult palabres en fin de partie, a été retiré à cause d’une infraction à cette règle. Pourtant, gestuelle à l’appui, l’arbitre avait expliqué la chose à la gardienne écossaise. Mais, rien à faire, l’arrêt de cette «portière» a été annulé.

Désemparée, Lee Alexander, gardienne l’Ecosse, s’est placée derrière sa ligne de but avant la deuxième tentative argentine et elle a laissé filer le ballon au centre de sa cage. Le match s’est terminé tardivement dans la confusion et sur un score nul (3-3) qui n’arrangeait personne.

Moralité: la VAR, c’est pas le pied.

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