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La valeur et le prix

Une petite histoire de vaccin, qui illustre la différence entre le prix et la valeur. Voilà ce que nous propose Thierry Brandt dans son "Air du temps".

30 mars 2021, 05:30
AirDutemps-ThierryBrandt

L’obsession mondiale de l’année 2021, c’est la vaccination. Comme si le «monde d’après» ne dépendait que de cela. Dans le même temps, citoyens et médias sont priés de ne pas poser trop de questions sur les conditions de production desdites substances, les marges des fabricants, les protocoles de test et les contrats opaques qui lient Etats et pharmas. Sous peine de passer, au mieux pour des illuminés, au pire pour des complotistes.

En plein cœur de cette actualité délétère, je suis tombé sur un article relatant l’invention de deux des plus célèbres vaccins de l’histoire, ceux contre la poliomyélite. Une longue saga qui commence, grosso modo, au milieu du 19e siècle, avec les premières études documentées sur la maladie, et se termine en août 2020, date à laquelle l’OMS annonce son éradication.

Dans l’intervalle, pour faire court, il y a la mise au point des deux vaccins en question: celui, par injection, que l’on doit au biologiste Jonas Salk au début des années 1950, et celui, par voie orale, du médecin et immunologiste Albert Sabin. Lequel a été généralisé dix ans plus tard. Le fameux sucre que l’on a fait avaler à des centaines de milliers d’écoliers suisses à l’école primaire.

Je ne vais pas m’attarder sur les propriétés de l’un et de l’autre, dont la compréhension va bien au-delà de mes capacités intellectuelles. Ce que je retiens, c’est qu’aucun de ces vaccins n’a fait l’objet d’un brevet. Les chercheurs n’ont jamais voulu toucher un centime, afin de permettre leur diffusion à très large échelle. C’était le temps des philanthropes.

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