Votre publicité ici avec IMPACT_medias

«La maxime se conjugue aussi au féminin», l’Air du temps de Julián Cerviño

Lorsqu’elles sont en bande, les femmes ne sont pas plus intelligentes que les hommes. Découvrez la chronique «Air du temps» de Julián Cerviño.

09 nov. 2019, 05:30
AirDutemps-JulianCervino

Dans «Le pluriel», une de ses nombreuses et excellentes chansons, Georges Brassens le chante et l’affirme, comme souvent sans concession, «le pluriel ne vaut rien à l’homme et sitôt qu’on est plus de quatre, on est une bande de cons». On pourrait nuancer et dire qu’il n’y a pas besoin d’être quatre pour être une bande de… Mais bon, on finasse.

L’essentiel est que la maxime du grand Georges se vérifie à travers les âges et… les sexes. Oui, cela se décline aussi au féminin. Cette espèce d’instinct grégaire qui nous pousse à jouer au jobard dès qu’on se retrouve en équipe n’est pas seulement masculin. Désolé mesdames, en bande, vous êtes aussi épouvantables que les mecs.

Cet été, les passagers d’un vol, heureusement pas trop long, l’ont vérifié à leurs dépens. La conduite d’un quintet d’adolescentes – suisses… – de retour de vacances a gâché ce voyage. Entre leurs mauvaises manières, leurs rires stridents, parfois vulgaires, leurs grossièretés, leurs plaisanteries au goût plus que douteux, difficile de faire semblant de les ignorer. Leur comportement invasif et leur manque d’éducation ont rendu ces demoiselles insupportables.

En les observant d’un regard navré, on s’est dit que cela ne valait guère mieux qu’une soirée entre adolescents boutonneux après un match de football. Le résultat est tout aussi pitoyable et affligeant.

Désolé, Mesdames, mais le pluriel ne vous vaut rien non plus, et dès que vous êtes plus de quatre (voire moins…), vous êtes une bande de connes.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias