Durant un peu plus d’un mois et demi, je suis allée à la rencontre des jeunes Neuchâtelois de 20 ans pour la thématique lancée par «ArcInfo». On ne va pas se mentir: ça n’a pas toujours été facile. D’abord, les mecs se sont montrés timides à l’idée de se dévoiler dans le journal, il a été compliqué de trouver des motivés. Ensuite, certaines et certains se sont désistés à la dernière minute ou ont demandé à reporter des rendez-vous à la dernière seconde. De quoi s’énerver.
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Mais la plupart de celles et ceux qui m’ont répondu m’ont étonnée par leur force et leur détermination. Je leur ai trouvé une maturité absolument remarquable. Ces jeunes savent ce qu’ils veulent. Ou ce qu’ils ne veulent pas. Qu’il s’agisse d’emploi, de relations amoureuses ou sexuelles ou encore de problématiques planétaires.
J’en connais qui ont tendance à critiquer la jeunesse. A la trouver perdue, indécente ou incapable de prendre ses responsabilités. Pourtant, les interviewé.e.s m’ont, pour la plupart, prouvé l’exact contraire. Non, elles et ils n’ont pas forcément envie de trouver un job à 100%, bien payé, qui leur permettra de grimper les échelons.
Non, elles et ils ne souhaitent pas que leur sexualité ou leur genre soient enfermés dans des cases. Non, elles et ils n’acceptent pas l’héritage pollué de leurs parents, ni leurs modes de consommation, ni le sexisme ambiant. Et c’est tant mieux.