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«Je ne pars pas, je vole», l’air du temps de Pascal Hofer

Découvrez la chronique «Air du temps» de Pascal Hofer.

18 sept. 2019, 05:30
AirDutemps-PascalHofer

L’air glisse à travers mes cheveux, tout n’est que silence autour de moi, j’ai l’impression de flotter. Mieux: de voler.

N’importe quoi… D’abord parce que je porte un casque. Ensuite parce que côté cheveux… on dira que l’air ne rencontre pas vraiment d’obstacle, si vous voyez ce que je veux dire (vous pouvez aussi vous référer à la photo qui accompagne ces lignes).

Cela étant dit, on a réellement l’impression de voler lorsqu’on roule sur un scooter électrique. Pas un bruit (vraiment pas un), juste celui de l’air qui pénètre dans le casque. Tout n’est que luxe, calme et volupté, comme a écrit le poète.

Luxe? Un peu quand même quand on songe au prix de l’engin. Il coûte bien plus cher qu’un scooter à essence. Mais on sait que le respect de notre planète peut passer par des dépenses plus élevées.

A ce stade, j’arrête tout de suite ceux qui rétorqueront que rouler avec un scooter électrique n’est pas forcément respectueux de l’environnement. Oui, je sais pour l’énergie grise, oui, je sais pour les problèmes que pose la batterie, et ainsi de suite.

Mais au moins je ne pollue pas l’atmosphère. Et je ne casse les oreilles de personne.

Autre nouveauté: alors qu’avec mon smartphone, Gafa obligent, on peut tout savoir de moi quelque part dans un bureau en Californie, avec mon scooter – qui est lui aussi connecté – c’est en Chine que mes données «scootériennes» sont envoyées. A Changzhou précisément. Ça change, non?

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