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"J'écoute, donc je suis?", l'air du temps de Loïc Marchand

Découvrez la chronique "air du temps" de Loïc Marchand.

15 juil. 2019, 05:31
Air du temps | Loïc Marchand

Il suffit d’une seule note, d’un seul son. Dès le premier refrain, le premier riff de guitare, l’enchaînement à la batterie ou les premières paroles créées par les cordes vocales du chanteur, je le sais: cette musique va m’accompagner pendant les prochaines heures, jours, voire semaines de ma vie. Et ce, de manière omniprésente. De façon répétée. Encore, et encore. Jusqu’au (quasi) dégoût.

Cependant, je n’arriverais pas à expliquer pourquoi celle-ci et pas une autre. Est-ce le rythme? Est-ce l’arrangement musical? Est-ce la voix du chanteur, ses intonations? Est-ce les paroles? Ne serait-ce pas un peu de tout cela? C’est comme si elle complète l’état d’esprit dans lequel je me trouve à l’heure actuelle. Peut-être même inconsciemment.

Le style – comme mes humeurs – peut évoluer. Si le reggae était à l’honneur de décembre à février, les trois mois suivants étaient réservés au rap français. Désormais, ce n’est que du rock bien gras. Celui qui crie, qui fracasse, qui fait balancer la tête à en avoir mal à la nuque. Qu’est-ce que ce sera ensuite? De la musique classique ou de la techno berlinoise?

Ces morceaux m’inspirent. Ils m’emmènent et me transportent inexplicablement. Je m’imagine tantôt en train de soulever des montagnes, tantôt sous des cocotiers. J’aimerais que ma vie suive leur rythme. Je me sens invincible, léger. Dès lors, les musiques que j’écoute avec une telle frénésie ne seraient-elles pas un moyen d’expression de ma face cachée? Ne seraient-elles pas un révélateur de ce qui se passe dans ma tête?

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